• Brisbane: travailler au Summit

     

    24. BRISBANE : Etre serveur et food runneuse : Oct. Nov. Et Déc. 2015 

     Comment vous parler de Brisbane ? Pas facile, car nous y sommes restés 3 mois tout de même… Et nous y avons vécu une tonne de choses ! On va donc faire par catégories et vous ferez les liens entre chaque partie vous-même… Je ne vais tout de même pas prémâcher tout le travail !

     

    LE BOULOT DE WAITER / FOOD RUNNER

     Oui, la raison pour laquelle on a passé 3 mois sur Brisbane est que nous avons trouvé un job ensemble dans le même restaurant. Ce qui est une chance car nous n’avons qu’un seul véhicule !

     ETRE PRESENTABLE :

     Raser la barbe !!! Je peux vous dire que malgré son projet de faire pousser sa barbe tout au long de cette aventure, il n’a pas hésité une seule seconde à tout couper pour avoir une chance d’avoir le boulot car nous avons bien assez galéré pour obtenir un essai quelque part. Ainsi, j’ai retrouvé l’homme rencontré à nos débuts et j’avoue que ce n’est pas pour me déplaire !

    Brisbane: travailler au Summit

     On est passé de cette longueur…

    Brisbane: travailler au Summit

    A cette longueur…ça fait un grand changement !!Nous croisons les doigts pour qu’ils nous gardent au « Summit », restaurant où nous allons faire notre premier essai.

    Brisbane: travailler au Summit

     Voilà à quoi nous ressemblons lorsque nous revêtons l’habit de travail. Oui, on a grave la classe !!

     TROUVER SA PLACE :

     Pour commencer, il nous ferons bosser comme Food Runner et lors des mariages.

    Food Runner : consiste à emmener les plats de la cuisine jusqu’aux clients. Tout cela paraît très facile mais imaginez que la salle a environ une soixantaine de tables. Les noms de plats sont inconnus et certaines viandes sont difficiles à différencier. Enfin, à chaque table, les clients ont chacun leur propre numéro correspondant à leur position. Bref, quand les plats sortent, il faut savoir vers quelle table et quelle personne précisément. Vous serez chanceux s’ils vous comprennent avec votre french accent et s’ils n’ont pas changé de position en attendant leurs plats… C’est donc un peu le casse-tête chinois mais finalement, pour faire ce travail il faut essentiellement une bonne mémoire de travail !  

    Bien sûr, des erreurs nous en ferons et peut-être que, très certainement, j’en ai fait un tout petit plus que Laurent. Comme me dira Alain, le manager français qui nous prendra sous son aile :  « Au début, on voyait que tu ne comprenais pas tout car on te disait de faire un truc et tu faisais autre chose… » Pourquoi nous ont-ils gardés ? Parce que nous étions de bonne volonté, jamais de glandouille avec les collègues durant le service (ou très peu). Bref, notre courage, notre volonté d’apprendre paieront.

    Sur le long terme, Laurent sera formé pour devenir serveur. Mon niveau d’anglais insuffisant ne m’offrira pas la possibilité d’apprendre cet aspect du service en restauration mais je prendrais une place correct en « food runneuse» sur la fin, ce qui satisfera un minima mon ego et mon esprit compétitif. 

    L’INTENSIVITE DE TRAVAIL :

    Globalement, Laurent va travailler de plus en plus au fur et à mesure des 3 mois au point de finir l’année vraiment fatigué mais on est là pour faire des sous et il refuse de ne pas aller travailler dès qu’on lui propose et finira même par travailler 7j/7 pendant trois semaines. Pour moi, ce sera plus variable mais tout de même moins intensif.

    L’AMBIANCE AU BOULOT :

     Géniale sauf en cuisine où les chefs n’apprécient vraiment pas la présence de Français, car avouons-le, on est mauvais en anglais quand on démarre et en plus on doit être formé… Bref, on comprend qu’ils puissent en avoir marre.

    LES PLUS :

    à Le Summit a un partenariat avec des wedding planneuses qui travaillent dans les locaux. En effet, la jolie vue avec un splendide coucher de soleil sur la ville motive un bon nombre d’australiens à se dire oui pour la vie dans ce beau restaurant. Pour moi, c’est l’occasion de piquer des idées décoratives ou autres pour notre futur mariage.

    Brisbane: travailler au Summit

     Le sourire, la base du travail !

    Brisbane: travailler au Summit

    à On oublie qu’on est loin de tous les êtres que l’on aime lors des grands événements de l’année avec des soirées chargées en travail et payé 2,5 fois plus !!! Ces jours-là, tout doit-être parfait dans le service mais pour la paie, on se remue pour satisfaire nos chefs.

    à Voici des collègues le soir du réveillon du jour de l’an, c’est la fête dans les coulisses. Au centre, Sodam, qui m’a appris beaucoup des ficelles de Food runneuse, la meilleure à ce rôle au Summit ! Nous avons pas mal bossé en binôme et nos conversations lors du essuyage des couverts m’aura pas mal fait progresser en anglais et je la remercie pour ces bons moments.

    Brisbane: travailler au Summit

    è Les amitiés que nous nous sommes faites, certaines plus forte que d’autres. Nos préférés, les Français bien évidemment : Marjolaine et Matthieu, les sous manager qui nous ont beaucoup aiguillé sur le taf à accomplir et que nous avons fréquentés en dehors du travail. Alain, le manager, pour nous avoir aidé tout au long de cette expérience. Il nous a trouvé notre chambre dans une colocation, il nous a montré comment bien faire notre travail. Il nous a protégé lors des bourdes et nous a bien fait travailler dès qu’il le pouvait. Bref, ça a été notre guide, notre papa du moment, et on ne le remerciera jamais assez pour ce qu’il a fait.

    Brisbane: travailler au Summit

    Vous voyez ? Nous n’étions pas très malheureux le soir du réveillon… ;)

     LA DECOUVERTE DES HABITUDES FESTIVES DES AUSTRALIENS :

    Brisbane: travailler au Summit

    Ce que nous sommes en train de tirer chacun de notre côté s’appelle « bonbons ». Les Australiens en raffolent en période de fêtes. Il y a un mini jouet et un message écrit à l’intérieur….Comme c’est excitant !!! ou pas…

     Brisbane: travailler au Summit

     Le soir de Noel, le Summit sera fermé vers 23h30 !! Ils sont fous ces australiens !!! Rendez-vous compte, c’est inimaginable en France d’avoir ne serait-ce que fini de manger à cette heure-ci lorsqu’on va au restaurant… Nous pensions que la soirée se terminerai plus tard…Nous n’avons bien évidemment rien dans le frigo…nous serons donc à minuit au MacDo pour fêter ça…

     UN PEU DE SUPERCHERIE :

     « On vous prend si vous restez 4 mois et demi, soit jusqu’à la Saint Valentin ». On nous dira que la période de janvier est vraiment tranquille et qu’on attend après le travail. Notre ami Alexis et sa chérie ayant décidé de ne plus nous rejoindre en Tasmanie, nous déciderons de quitter le Summit au bout de 3 mois. Le directeur finira par accepter notre décision et notre excuse bidon. On a fait du bon boulot et Laurent fait partie de ses chouchous alors on partira sans rancune lors d’une soirée organisée dans un bar.

     

    A bientôt mes chers lecteurs que j'aime tendrement.

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  • Commentaires

    1
    margoulette
    Jeudi 21 Avril 2016 à 09:19

    Encore un bon article les amis! j'ai pu bien vous imaginer au Summit et cela m'a bien fait rire!!!

     A très vite!!

     

    Margot

    2
    Babeth
    Jeudi 21 Avril 2016 à 10:00
    Expérience enrichissante! ! On attend le prochain épisode gros bisous les biquets!
    3
    Michel
    Vendredi 22 Avril 2016 à 11:24
    Encore bravo pour ces moments partagés et surtout la volonté que vous avez manifestée pour obtenir et vous maintenir dans ce job ! Excellente faculté d'adaptation qui vous a permis de passer de bons moments et d'échanger énormément dans la joie et la bonne humeur !
    Bravo aussi à Mélanie qui vient de rattraper 3 mois d'un coup ! On est déjà à Noël : c'est pas croyable !
    A bientôt pour de nouvelles aventures?
    4
    gege
    Samedi 23 Avril 2016 à 15:00

    Ah oui Bravo pour le récit de cette belle expérience professionnelle ... On s'y croirait !

    Vous êtes trop beaux et classes  dans votre tenue de travail cool !

    On attend la suite !

    Bisoussssssssssssyes

    Gege and Co

    5
    Marion
    Lundi 25 Avril 2016 à 16:41
    Sacrée expérience ! Bravo pour votre faculté d'adaptation ;-)
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